Deux sentiers étroits s’y dessinent : le sentier des Belvédères (1 km) menant au sommet de la colline tout en offrant de très beaux panoramas, et le sentier des Oiseaux (5 km) se faufilant à travers une variété d‘habitats favorisant l’observation. Les sentiers sont aménagés de façon à préserver les différents peuplements d’arbres qui s’y trouvent : érables rouges, pins gris, cerisiers de Pennsylvanie, chèvrefeuilles hirsutes, amélanchiers, peupliers, bouleaux, etc. Le sentier des Oiseaux longe deux lacs, soit les lacs Laflamme et Simard d’où vous pouvez profiter d’un repos bien mérité au cours de votre randonnée.

Normand nous démontre très bien qu’il est un artiste et un amant de la nature. Tout le long du parcours, on se laisse conduire par de magnifiques représentations en bois peints telles que la Mésange à tête noire, le Grand pic, le Pic chevelu, le Pic à dos noir et la Sitelle à poitrine blanche. À l’occasion, l’écureuil roux fera son apparition et nous indiquera le chemin.

Normand Roy, concepteur du sentier, près du panneau d’information de la Forêt ornithologique Saint-Benoît.

Réalisation en bois et peint à la main par Normand

Le Grand Pic

La Mésange à tête noire

L’Écureuil roux

Normand Roy, Isabelle Dorion et Fernande

Fontaine lors de la sortie ornithologique de la  SLOA le 13 mai dernier.

À quelques heures de Rouyn-Noranda et de La Sarre, et pas très loin d’Amos et de Val‑d’Or, se trouve la municipalité de Saint-Benoît de La Corne avec sa superbe petite église et son presbytère en pierre des champs. C’est là que Normand Roy, après s’y être installé, a décidé d’y réaliser un sentier pédestre et d’observation de la nature. Normand est membre  de la SLOA et, depuis quelques années, il nous propose une sortie dans les sentiers de la « Forêt ornithologique Saint-Benoît ». Il a aménagé ces sentiers à travers un magnifique territoire désigné « zone de conservation ou aires protégées ».

Petit conseil avant d’entreprendre la tournée de ces sentiers : Ayez une bonne paire de bottes de marche,

si possible imperméables, car certains milieux sont humides et le début du sentier est plus rocheux. Au début des mois de mai et juin, lorsque les feuilles sont moins présentes, on peut mieux apercevoir les divers nichoirs installés le long du sentier et naturellement mieux observer nos amis ailés.

Pour en connaître davantage et voir la carte des sentiers, visitez www.fosb.ca

Bonnes observations et merci à Normand d’avoir aménagé ce parcours « aux oiseaux ».

J’en profite pour vous inviter aux sorties de la programmation de la SLOA.

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